L’immobilier demain. La Real Estech, des rentiers aux entrepreneurs

En France, l’immobilier et la construction pèsent encore respectivement 13 % et 5 % de la valeur ajoutée de l’économie nationale. Une partie de nos difficultés économiques réside donc dans l’incapacité de notre secteur à générer les gains de productivité. La cause ? À la différence d’autres secteurs, l’immobilier est à la traîne en terme d’innovation. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce retard : contraintes réglementaires, législatives et modus operandi des collectivités. En résulte bien souvent une difficulté à générer les gains de productivité, des asymétries d’information et des coûts de transaction élevés qui aboutissent à une mauvaise adéquation entre l’offre et la demande… Mais il est certainement trop facile de se cacher derrière autant d’éléments extérieurs, les acteurs de l’immobilier doivent aussi se remettre en question et se réinventer pour prendre le train en marche de la révolution numérique ! C’est l’avis assumé de Vincent Pavanello venu présenter son livre co-écrit avec Robin Rivaton, lors de la conférence du Cina* Club Immobilier Nantes Atlantique devant un parterre de 200 professionnels et étudiants, pour certains un peu sceptiques et pour d’autres en quête de réponses.

« L’immobilier c’est brick and mortar* ! » entendez par là que ça ne bouge pas comme cela. Par définition un bien immobilier est « immobile » et n’est pas dématérialisable par principe. Du coup pourquoi changer des processus de production ou des business model en place depuis des décennies ?  Tout simplement car ceux-ci ne répondent plus aux nouvelles contraintes, qu’une nouvelle concurrence arrive dans la place et qu’elle va redistribuer les cartes. En effet, les acteurs du secteur se sont assez peu senti concernés par la numérisation de l’univers qui les entoure. Il faudra toujours un agent pour bien louer ou bien vendre, et son banquier pour se financer… Pour le reste on a une site internet, on communique sur les réseaux sociaux c’est suffisant non ?

Eh bien non. L’émergence soudaine des GAFA* va révolutionner le secteur, car eux sont aguerris au traitement des datas. Et toutes ces données permettent de comprendre les attentes et besoins des usagers, de proposer des offres novatrices, et de replacer le client au cœur de tout process.

Alors même si notre industrie n’est pas la plus facile à uberiser il va falloir s’y mettre si l’on ne veut pas devenir sous-traitant de Google ! Le côté positif c’est le nombre de start-up en développement qui proposent de nouveaux services et qui peuvent nous aider à sortir des sentiers battus. Le livre de Robin Rivaton et Vincent Pavanello en cite plusieurs. La métropole nantaise est reconnue pour sa vitalité dans le domaine du digital. Plusieurs jeunes entreprises ambitieuses sont en effet devenues un véritable symbole de la réussite à la française, et peuvent aider les acteurs de l’immobilier ligérien à prendre le train de cette révolution numérique.

Chez GALEO, l’innovation fait partie de notre ADN, les usagers sont au cœur de notre démarche et nous sommes persuadés qu’ils ont tout à gagner dans ce tsunami immobilier. Nous réfléchissons déjà à l’intégration des start-up dans notre parcours client.  Nous vous conseillons donc vivement la lecture de cet ouvrage qui décoiffe !

*brick and mortar (ou brique et mortier en français ) :  Expression anglo-saxonne qui désigne les entreprises qui commercialisent leurs produits ou leurs service dans un magasin physique à l’opposé des « pure players » ou  le business est exclusivement fait sur internet.

**Google, Apple, Facebook, Amazon

« L’immobilier demain » : Un livre engagé et accessible qui fourmille d’exemples concrets. En vente sur le site de Dunod